Où les amis de la construction navale et de l'Aventure sont esbaudis par ces quelques nouvelles de Diogène mon Tribarrique.

 

Après les essais des flotteurs, les essais de la barrique sous-centrale. Comme vous le voyez sur la photo et sur les conseils de mon archi, elle sert de propulsion facultative non polluante très facile à mettre en œuvre : pas de carburant, de carburateur, d’hélice et d’anodes ni de trucs bruyants qui tournent. En fait les bras suffisent à faire avancer la bête en brassant ou crawlant selon la puissance désirée. De plus ça répond à la question posée plus haut (mais personne n’a su répondre, c’est vrai que c’était pas évident) puisque c’est aussi une quille fixe où les bras jouent le rôle de dérive relevable si nécessaire. Avouez que c’est bien pratique lorsqu’on touche le fond… Hop. Je rentre les bras.

On me dit aussi que ce système de bras extérieurs c’est pratique pour réparer en cas de trou dans la coque. C’est effectivement plus simple d’enfiler la pinoche dans le trou en passant par l’extérieur. Un bon point pour la sécurité. L’administration ne pourra rien dire.

Pour les voiles et comme je débute, je pensais à un système de voile de jonque car ça va bien avec les carènes en bois d’arbre. Si vous avez un plan pour avoir du bambou pas cher… et des conseils pour savoir si le vent arrière, quand il est très fort, ne peut pas faire reculer Diogène à cause de la vitesse. Je m’explique : j’ai remarqué que lorsque le vent souffle fort dans mon dos et que le bateau prend de la vitesse, au bout d’un moment je sens le vent sur mon visage (côté nez). Je trouve que c’est bizarre. Or, si je sens le vent de face (alors que je n’ai pas changé de direction, ni tourné la tête), pourquoi mon bateau ne pourrait-il pas reculer ? Je pense que ça serait bête de ne pas progresser sur cette question.

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