• Les étonnants camouflages Dazzle de la marine anglaise

         Les horreurs de la guerre : faut-il en rire ou pleurer ?

         Au cours de la Première Guerre Mondiale, la marine anglaise a fait appel à des artistes-peintres pour camoufler de manière originale les navires de guerre. Comment en est-on arrivé là ?

     

     

    Les horreurs de la guerre : faut-il en rire ou pleurer ?

     

         La nature dans son immense mystère permet aux animaux les plus faibles de se camoufler ou de rendre leur chasse beaucoup difficile grâce à la géométrie. L'homme, qui n'est pas plus idiot qu'un zèbre a pu transposer ce génie. Ainsi, à partir de 1917, la marine de guerre britannique a décidé de protéger de l'artillerie allemande ses bâtiments en les rendant non pas invisibles mais indiscernables. L'idée n'était pas tant de  camoufler les bateaux mais d'utiliser le phénomène de distorsion de la vision. Le camouflage Dazzle venait de naître.

        

    Les horreurs de la guerre : faut-il en rire ou pleurer ?

     

         Le principe est très simple. Il s'agit de créer des illusions d'optique et donc de brouiller la vision du canonnier qui vise un navire à travers un périscope. La cible se transforme, devient mouvante, se tord. Il est impossible d'évaluer à quelle distance elle se trouve, quelle est sa position, de distinguer l'avant du bateau de l'arrière ou de savoir si celui-ci est en mouvement ou non.

         Toujours est-il que l'idée du peintre Norman Wilkinson a été mise en pratique et a rencontré un vif succès.

     

    Les horreurs de la guerre : faut-il en rire ou pleurer ?

     

         Plus tard, les progrès dans les instruments de mesure optique et l'invention du radar ont néanmoins rendu obsolète cet art guerrier que l'on ne croise plus guerre de nos jours.

     

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         Les militaires sont étonnants et le Dazzle a souvent prêté à sourire. Un journaliste anglais avait comparé les bateaux peinturlurés à des oeufs de Pâques !

         On peut, si on veut, examiner avec curiosité les innombrables photos de navires peints sur le site de la Boîte Verte ici.

        

    Les horreurs de la guerre : faut-il en rire ou pleurer ?

    L'étalon camouflé : "J'ai souvent entendu parler des horreurs de la guerre, mais je ne m'attendais pas à en être une."

     

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