• Faut-il incendier les icebergs ?

    Où l’on apprend que les icebergs sont un danger pour les navigateurs mais qu’il existe des solutions

     

    Il y a un siècle coulait le grand Titanic à la suite d’une collision avec un glaçon de plusieurs centaines de tonnes.

    Depuis cette catastrophe humaine, devenue avec la « célébration » du centième « anniversaire » un naufrage de finesse – dans une exposition on peut « ressentir l’ambiance sur le paquebot juste avant l’accident »-, une organisation nord-américaine, l'International Ice Patrol (IIP), a pris à bras le corps le problème et est entrée littéralement en guerre contre ces titans congelés. Autant dire que les petits soldats humains ont vite été obligés de hisser le drapeau blanc. En effet, le bombardement des icebergs avec des bombes de 400 kg a été un échec. Même le plastiquage par l’intérieur n’a pas permis d’obtenir des résultats tangibles car cela revenait à fragmenter les icebergs et finalement à multiplier les risques. Alors on les a peints en rouge pour les rendre plus visibles, mais la peinture ne tient pas plus longtemps sur un iceberg qu’un glaçon dans mon pastis.


    Faut-il incendier les icebergs ?

     

    Aujourd’hui on préfère suivre leur dérive de loin, par satellite, on établit des cartes, on veille, on perfectionne les radars, on les remorque aussi à travers l’Atlantique pour en exploiter l’eau douce jusqu’aux Canaries…

    Bon, soyons clairs, il est peu probable de heurter gravement un iceberg aujourd’hui. Mais le risque existe toujours puisque on a recensé 57 collisions dans l'Hémisphère Nord entre 1980 et 2005 (soit 2,3 par an en moyenne) et comme le souligne un responsable de l’IPP, ce sera dangereux tant qu’il y aura à la fois des bateaux et des icebergs.

    Il est pourtant simple de régler le problème. D’abord, on peut les incendier. Ensuite, on peut passer au-dessous, ou au-dessus, comme l’avait tenté le capitaine du Titanic, hélas cette fois-là sans succès. Sinon, pour éviter l’ultime choc, on peut encore torpiller les bateaux qui s’approchent trop.


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  • Commentaires

    4
    Yoruk
    Dimanche 23 Septembre 2012 à 15:54

    désolé Hips... c''était un doublon ...

    3
    Yoruk
    Dimanche 23 Septembre 2012 à 15:52

    En méditerranée orientale... simple... On le dissout à l'ouzo ou au raki.... c'est un gros travail...

    Michel

     

    2
    jean Quille
    Samedi 14 Avril 2012 à 19:23

    Voici une photo qui vient corroborer les dires de Jean Bôme: quels gourmands ces marins! bateau chantilly

    1
    jean bôme
    Samedi 14 Avril 2012 à 17:20

     

    Réfléchissons:on peut aussi napper les icebergs de crème chantilly pour que le choc avec le bâteau soit plus douillet et plus sucré aussi.

     

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