Où l'on s'aperçoit que l'on ne rit pas avec la sécurité

     Au niveau sécurité, je suis bien conscient qu’il me faut suivre des stages et me perfectionner à la régate des vignerons (je comprends maintenant pourquoi à l'entrée des ports y a le rouge d'un côté et le verre de l'autre). Je sais qu’on ne se lance pas dans une transatlantique sans préparation sérieuse. Le périscope est une sage idée qu’un copain marin m’a suggérée : ainsi en cas de chaviragement je pourrais voir arriver les secours et les guider grâce à un système de drapeaux de couleurs qui se déploieront automatiquement le moment voulu. Si j’ajoute l’insubmersibilité possible de Diogène mon vaisseau et le navire assistance (qui devra rester assez discret sinon je n’aurai pas droit à la mention médiatique: "sans assistance") j’approche du zéro danger. Cela me rassure quant à mon entreprise et ma capacité à mener un projet dangereux en gardant la tête froide pour plus de sûreté.

      Au niveau de la conception je vais faire ajouter deux tonneaux et on devrait obtenir un trimaran bien stable à ballast liquide alimentaire ce qui offrira une plus grande autonomie.

     On m’a trouvé une solution pour le mât. Il suffit de l’emplanter dans le bouchon. C’est génial! J’ajouterai un système de paille pour boire sans utiliser de verre ce qui me semble ingénieux.

      Pour la propulsion d’appoint je voudrais un système de roue à aube mise en branle par une vingtaine de hamsters que je ferai courir facilement je pense si je leur promets gloire et célébrité, un peu comme Laïka, la chienne du Spoutnik. Je trouve astucieux ce système de propulsion à hamster. Un humain ne pourrait pas jouer ce rôle, d’abord car c’est une aventure que je veux vivre en solitaire et ensuite en raison de la hauteur sous barrique.

     Bref, j'ai ordonné au chantier naval de tout recommencer, ils sont déjà au boulot.

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