• Chap. 3. La construction amateur et la question des choix

    Où l'on se demande où mènent 400 ans de recherches familales sur la stabilité des barriques en mer

     

         Amis des constructions amateurs, bonjour !

         Suite à la demande générale par courrier de vous informer de la suite des travaux de Diogène mon Tribarrique, je poursuis ma chronique sur l’avancement de mon projet qui sera en partie financé par le ministère de l’agriculture et le V.I.N (Vigneron’s Institute of Noxford). Ce qui les a amenés a donner généreusement quelques thunes c'est le choix de l'itinéraire que j'ai voulu le moins direct possible pour rester dans la droite ligne de l'Aventure. Ainsi le départ est prévu de Cognac à 17h00, puis Bordeaux, Porto... puis dans le désordre mais pas le même jour, évidemment : Chablis, Saint-Emilion, Bergerac, Sancerre, Malaga, Curaçao, Malibu, Tequila, tard dans la nuit.

    Maintenant, un peu d’histoire. Ma famille travaille depuis des lustres à la recherche de la stabilité de la barrique en navigation hauturière. Mon quinquisaïeul faisait déjà travailler l'industrie nautique. Je ne fais que perpétuer la recherche dans le domaine de l'utilisation maritime des barriques comme lui le faisait déjà (voir photo).

     Car le gros problème à résoudre pour la transat, c’est bien la stabilité de la bête. Je me suis donc entraîné en m’inspirant de mes aïeux que l'on voit sur les photos. C’est difficile. Plus que je ne le pensais. Même avec les stabilisateurs de chaque côté. Décidément, quatre siècles de recherches et je tourne en rond.

     Techniquement, il faut que je leste, mais où ? J’ai peur que si on ajoute un appendice, comme ça se fait sur les voiliers ordinaires, ça freine ou pire, que de l’eau s’infiltre dans le tonneau… Stabilité ou vitesse ? C'est une question de choix, de compromis. Voilà bien toute la plaisance synthétisée dans cette interrogation.

     En attendant, le kit est terminé, comme vous pouvez le voir sur la photo où j’ai étalé sur une couverture rose pour que ça ressorte mieux tous les éléments qui constituent Diogène mon Tribarrique.

    C’est parti pour les tests en temps réel ! Vous pouvez voir le cliché d’essai de flottabilité des stabilisateurs avec mon architecte que je remercie au passage et vous recommande vivement.

     Ci-contre, un exemple de ce qu’il ne faut JAMAIS faire sur un flotteur de Tribarrique : un pavois en forme de vagues. C’est très joli, ça plaisait beaucoup mais ce n’est absolument pas pratique puisque l’eau entre tout simplement par les parties les plus basses… Or l’ennemi, c’est l’eau, pour une barrique. Donc à proscrire.


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  • Commentaires

    2
    isabelle déjà util
    Dimanche 15 Avril 2012 à 21:32

    excellent !!!

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    1
    isabelle déjà util
    Dimanche 15 Avril 2012 à 21:31

    Excellent ! :-)

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